Chronique à mes copines

Cette semaine, j’ai eu l’occasion de voir (une nouvelle fois) à quel point mes copines étaient géniales, à quel point je pouvais compter sur elles. Alors, comme me l’a suggéré l’une d’entre elles (et comme d’autres l’ont fait avant elle), je me suis dit qu’il était temps que je parle d’elles. Mes copines.

Il faut savoir que, plus jeune, j’étais le genre de filles à plutôt trainer avec les garçons, je trouvais ça plus simple, plus drôle et puis ça faisait toujours bien de dire ça. Tu avais l’impression d’être la nana un peu cool (alors que tu étais juste hautaine et pleine de préjugés). Et puis, j’ai grandi, j’ai rencontré des filles qui pouvaient aussi être drôles, pas prise de tête et qui, en plus, me comprenaient un peu mieux. Puis, va essayer de demander à un pote de te dépanner un tampon…

De plus en plus donc, je suis entourée de filles. Et je dois dire que ça se passe mieux que ce que mon moi de 16 ans pouvait imaginer. Il faut dire que je suis aussi entourée des meilleures. (Ah, et message de service : ce n’est pas parce qu’on est sœur que tu ne fais pas partie de mes copines. Ça c’était juste ce que je te disais quand on avait 15 ans et que je devais t’emmener aux soirées bowling pour avoir le droit de sortir… Donc considère-toi de l’article, Sister !)

Mes copines, elles savent passer d’une discussion hyper intéressante sur la situation politique au Guatemala à un potin assez inutile mais terriblement drôle sur une nana qu’on ne connait que de loin. Elles savent te dire qu’à ce moment-là, dans telle situation, tu as déconné mais elles savent aussi t’écouter raconter une histoire longue et sans intérêt juste parce que c’est important pour toi.  Mes copines, elles me connaissent si bien que quand je leur dis qu’on a voulu m’offrir un massage, elles lèvent les yeux au ciel et rigolent. Ce sont aussi elles à qui j’écris au milieu de la nuit pour demander des conseils sur un sujet qui me parait flou et qui vont me répondre point par point, avec encore plus de détails et d’infos que m’en aurait fourni le Quid (vous vous rappelez du Quid ? Chez moi, c’était la première référence à aller checker pour tout exposé demandé par la prof d’histoire). Elles aussi à qui j’écris pour débriefer d’évènements et qui vont prendre le temps de me répondre alors qu’elles sont en pleine soirée bien plus funky que celles dont je leur parle.

Toutes à leur façon, elles sont drôles (et non, je n’ai pas que des copines clowns. De toutes manières, les clowns me mettent plus mal à l’aise qu’autre chose. Quand avons-nous décidé qu’un mec à la gueule enfariné qui demande aux enfants d’appuyer sur son gros bout rouge et qui leur envoie de l’eau au visage en appuyant sur une fleur en plastique faisait rire ?). Elles sont intelligentes, posées ou fofolles selon les moments, elles ne te jugent pas quand tu leur dis que tu as passé ton dimanche dans le canap à mater des rediffusions de Friends (et savent même de quoi tu parles quand tu dis que pour toi « they were on a break ») et t’encouragent quand tu te lances dans un projet (que ce soit monter ta boite ou une étagère). Elles sont prêtes à enfiler un short et des talons pour te suivre à un cours de pole-dance ou à faire une heure de route pour venir te voir malgré leur fatigue.

Mes copines, c’est le genre de nanas qui te donnent envie de crier « Girl Power » alors que tu sais parfaitement que c’est démodé depuis la fin de Saylor Moon. Elles pourraient réussir à te faire rêver en te disant qu’on part ensemble pour un week-end camping dans le Larzac. Tu les suivrais même si elles t’embarquaient pour une rétrospective du cinéma ouzbek entre 1950 et 1975. Elles parviennent à l’exploit de te faire aimer une chanson d’Aya Nakamura juste pour pouvoir hurler, d’une voix nasillarde et sans comprendre le reste de la chanson « Ah mes copines » !

De celles que je vois toutes les semaines ou presque à suivre toutes leurs actus (et réciproquement) à celles pour qui il faut prendre un avion pour aller boire un café (pas très Greta-friendly mais je suis sûre qu’elle aussi s’accorde des exceptions) en passant par celles qui sont là pour les grandes occasions, elles sont toutes parfaites !

Bref, j’ai des copines tellement géniales que je voudrais qu’elles aient la même chance que celle que j’ai de les avoir (je ne sais pas si ce « inception » de la copinerie est très clair…). Et je me rends bien compte que cette chronique n’est pas forcément la plus drôle, cynique ou élaborée mais elles méritaient au moins ça.

Sur ce, je vous laisse, elles m’attendent pour une soirée karaoké et débat sur la théorie des cordes.

Typiquement le genre de choses qu’on NE ferait PAS avec mes copines : qui boit du vin, en short, les cheveux mouillés ?

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